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L'éveil olfactif
Le goût et l'odorat sont des sens liés. Ils se développent dès la
grossesse, le liquide amniotique changeant de goût selon
l'alimentation de la mère. On ne lave plus un bébé le jour de sa
naissance afin qu'il conserve sur lui l'odeur et le goût de sa mère
auquel il est habitué et ne soit pas totalement perdu. C'est aussi à
l'odeur qu'il va trouver le sein de sa mère à la naissance.
L'éveil olfactif se fait naturellement. Eviter d'utiliser
des odeurs très fortes des produits trop parfumés qui pourraient
l'incommoder, les odeurs légères et naturelles des choses qui
l'entourent lui suffisent pour s'éveiller (lessive, odeur des
personnes, de l'environnement...)
Foulard odorant
Le premier hochet de bébé est
souvent le foulard. Facile à manipuler, coloré et léger, on peut y ajouter un
peu d'odeur (parfum de maman, huile essentielle, essence de vanille, etc.)
Pochette senteur
On coud ensemble deux carrés de
tissu remplis de pot-pourri, d'épice en feuille... On laisse le bébé les
manipuler, l'odeur sort.
Main odorante
Après s'être assuré que le bébé
n'est pas allergique, on frotte ses mains avec une crème hydratante odorante. On
porte les mains du bébés à son nez. Les plus vieux répéteront le même geste.
Bouteilles odorantes.
Il nous faut des petites
bouteilles percées sur le couvercle. À l'intérieur, on y met des petites boules
de ouate imbibées d'essence, d'huile essentielle ou de parfum ex: essence de
vanille, d'orange, érable, citron... huile eucalyptus, lavande... parfum de
maman, de l'assistante maternelle ou autre. L'enfant ne se lasse pas de sentir
et ressentir les petites bouteilles. Même à cet âge, ils ont des odeurs
préférées.
Quelques informations pour l'assistante maternelle :
L'ODORAT
Faculté sensorielle
permettant la reconnaissance et la discrimination des odeurs
Organe
récepteur.
Tache olfactive
(haut de la muqueuse des fosses nasales) formée de cellules sensorielles qui
enregistrent et transforment en influx nerveux les caractéristiques physiques de
l'odeur. Des filets nerveux partant de ces cellules pénètrent dans le crâne en
traversant la lame criblée (plafond osseux fragile des fosses nasales, dont la
fracture peut entraîner la rupture des filets nerveux et, par?là, la perte de
l'odorat). Ils se réunissent au?dessus de celle?ci en 2 bulbes olfactifs
auxquels font suite 2 bandelettes olfactives qui aboutissent à une formation du
cortex cérébral, l'hippocampe, où l'influx est transformé en une notion
consciente permettant de connaître l'odeur.
Le chien décèle une
odeur acétique avec 200 000 molécules par m3 d'air; l'homme avec 500 millions.
Odeurs.
Classification de H. Zwaardemaker (XIXème s.) : 9 groupes d'odeurs qui semblent
ne pas s'influencer réciproquement :
odeur éthérée |
fruits
|
aromatique |
camphre,
amandes |
fragrante
|
fleurs |
ambrosiaque |
musc |
alliacée |
ail, soufre,
chlore |
empyreumatique |
odeurs de
brûlé |
caprylique |
fromage,
graisse, sueur |
répulsive |
punaise,
belladone |
nauséeuse |
chair ou
végétaux putrides, matières fécales |
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