L'odorat
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Faculté sensorielle permettant la reconnaissance et la discrimination des odeurs
Organe récepteur.
Tache olfactive (haut de la muqueuse des fosses nasales) formée de cellules sensorielles qui enregistrent et transforment en influx nerveux les caractéristiques physiques de l'odeur. Des filets nerveux partant de ces cellules pénètrent dans le crâne en traversant la lame criblée (plafond osseux fragile des fosses nasales, dont la fracture peut entraîner la rupture des filets nerveux et, par?là, la perte de l'odorat). Ils se réunissent au?dessus de celle?ci en 2 bulbes olfactifs auxquels font suite 2 bandelettes olfactives qui aboutissent à une formation du cortex cérébral, l'hippocampe, où l'influx est transformé en une notion consciente permettant de connaître l'odeur.
Le chien décèle une odeur acétique avec 200 000 molécules par m3 d'air; l'homme avec 500 millions.
Odeurs. Classification de H. Zwaardemaker (XIXème s.) : 9 groupes d'odeurs qui semblent ne pas s'influencer réciproquement :
odeur éthérée | fruits |
aromatique | camphre, amandes |
fragrante | fleurs |
ambrosiaque | musc |
alliacée | ail, soufre, chlore |
empyreumatique | odeurs de brûlé |
caprylique | fromage, graisse, sueur |
répulsive | punaise, belladone |
nauséeuse | chair ou végétaux putrides, matières fécales |